Le réalisateur de l’un des tous premiers longs métrages en tamazight « La montagne de Baya », n’a eu aucun hommage à l’occasion du neuvième anniversaire de sa mort. Il n’y avait que sa famille et quelques anonymes pour se recueillir au cimetière d’Akabiou (Sidi Aïch).
Formé à Moscou, il s’est distingué dans la réalisation de documentaires qui ont presque tous été primés. Du festival du cinéma du Caire, en passant par celui de Prague et de Ouagadougou, jusqu’au tout dernier, à New York, tous on reconnu son talent.
A travers le cinéma, il a voulu apporter sa touche personnelle à la défense du patrimoine et de l’identité berbère. Il s’engagea alors dans la réalisation de films en tamazight (Djurdjura, la légende de Tiklat et surtout le long métrage qu’est la montagne de Baya).
Mort accidentellement lors d’un tournage à 53 ans, la Kabylie a perdu celui qui peut-être, aurait pu donner au cinéma Amazigh une dimension universelle. Ces quelques lignes sont un modeste hommage, juste pour se souvenir de Azzedine.
Par A.Z