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Asensu n’Azru n’Thor en Kabylie, ou l’énigmatique pèlerinage
Pour le commun des mortels, ce sommet du Djurdjura est un simple rocher. Et pourtant il est le plus connu, le plus visité, le plus cité car il est entouré de mystères, c’est un lieu mythique. Culminant à 1883 mètres d’altitude, il draine chaque année des milliers de pèlerins…
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Achewiq ou le chant des ancêtres
En Kabylie et Berbérie en général, tous les gestes de la vie, toutes les cérémonies étaient soutenus par le chant ( Achewik). Achewik est un chant, de la musique, une mélodie incantatoires, sacré, transmis oralement depuis des siècles et de génération en génération, en gardant intacts ses caractères essentiels…
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Il était une fois la « rahva » de Tirmitine
Elle était organisée une fois par an au printemps, à une trentaine de kilomètres de Tizi Ouzou. Elle rassemblait des centaines de personnes, femmes hommes et enfants. La première fois que je l’ai découverte, j’avais à peine 13 ans, en 1966 peut être…
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Et si le concept de laïcité était né en Afrique du nord?
Nous écrivions déjà il y a quelques mois dans ce même site, que la démocratie serait née en Kabylie. Mais il ne nous est jamais venu à l’idée de faire un lien avec la laïcité. Quand on repend de près l’organisation des populations kabyles en particulier et Berbères en général…
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La Kabylie et la démocratie
De tout temps, la Kabylie a vécu selon une organisation qui n’a rien à envier aux démocraties occidentales. Le village(tadart), la tribu (el aarch) étaient régis par une assemblée (Agraw ou tajmat terme arabe) . Elle était composée des hommes majeurs, quelle que soit leur situation socio-économique, qui élisaient un amin ou amoqran en berbère et un ukil pour l’assister…
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La médecine douce Kabyle
Autrefois en Kabylie, les hommes et les femmes ne faisaient pas la différence entre la maladie (Le mal dit physique) et le mal psychologique ou spirituel. Ceux qui pratiquaient la médecine douce avaient donc le même statut que le marabout (amrabed) ou la sage-femme…
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Les Robes Kabyles
L’ancienne robe Kabyle été faite de laine blanche tissée, une seule pièce ouverte par une fente sur la poitrine. Les anciennes robes Kabyles n’avaient pas de manches, mais étaient assez grandes pour recouvrir les bras. La robe Kabyle était accompagnée de ce qu’on appelait axellal, une sorte de manteau d’hiver qui protégeait la femme Kabyle du froid…
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La Femme Kabyle
Dans la littérature Kabyle, on employait souvent des fruits et des animaux pour venter la beauté d’une femme. Ainsi, l’olive était associée à l’œil, la serre de l’aigle au nez, les pommes aux seins, la perdrix à la démarche…
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Le mariage Kabyle
Toute la famille a son mot à dire quand à la personne que le jeune adulte va épouser, car ce n’est pas seulement le mariage de deux personnes mais de deux familles qui se verraient plus ou moins agrandis et renforcés par ce mariage. La puissance d’une famille Kabyle dépend donc entre autre des mariages…
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Anzar, Roi ou Dieu de la pluie
Il était un temps où l’absence de pluie était bien plus dramatique. Les occupants des hameaux de la montagne de Sidi Ali Bounab, vivaient exclusivement d’agriculture et d’élevage. Dès que la pluie tardait à venir, c’était la panique. Les sources risquaient de se tarir et les récoltes compromises…
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Timechret ou Taouzaât, une fête Kabyle ancestrale
Timechret (Taouzaât) célèbre les fêtes religieuses, comme “Taachourth” et “l’mouloud”. C’est aussi une occasion pour honorer les saints. Le rituel intervenait aussi, plus maintenant, pour faire face aux malheurs, notamment la sécheresse…