Une vidéo circulant sur le net (You Tube), montre une opération d’extermination à grande échelle de porcs en Égypte. La manière dont se fait l’abattage est très choquante et d’une extrême cruauté, sans aucun soucis d’épargner les souffrances à ces innocentes bêtes.
Les islamistes égyptiens qui réclamaient depuis longtemps cette tuerie, ont donc saisi l’opportunité de la grippe porcine, pour faire le forcing et amener les pouvoirs publics à débarrasser l’Égypte de ses porcs. Des milliers ont déjà été atrocement tués, d’une mort lente, après avoir déversé sur eux des produits chimiques, ou après les avoir assommés en leurs fracassant la tête. Plus de 200 000 autres attendent leur tour. Lors des abattages, des islamistes jubilaient, pour dire combien l’intégrisme est cruel. C’était à qui était le plus inventif, le plus original dans la manière de faire, le but était de punir la bête le plus atrocement possible.
Les perdants dans cette affaire sont bien sûr les Coptes (Chrétiens égyptiens), et se retrouvent donc les victimes du fanatisme et de l’ignorance des uns, et de la complaisance des autres. Reste à savoir si le gouvernement égyptien compte indemniser tous les malheureux éleveurs, des coptes en majorité, qui considèrent que rien ne justifiait ce massacre. Aucun pays, même ceux touchés par la grippe, n’a décrété l’abattage des porcs. Les observateurs y voient un cadeau de Moubarak aux islamistes. Les Coptes gardent espoir que cette tuerie cesse, après l’appel de dignitaires des deux communautés à la raison.
L’Afghanistan n’est pas en reste, le seul cochon que compte le zoo de Kaboul a été mit en quarantaine. De quoi arracher ne serait-ce un sourire au plus triste des êtres. Pauvre bête, heureusement qu’elle est dans un parc. Dans le cas contraire, elle aurait déjà été lynchée, massacrée à coup de massue, mutilée, broyée, brûlée .Ignorance quand tu nous tiens.
En Algérie, ce type d’élevage a été interdit durant les années 70, première concession faite aux islamisant. Bien que la liberté de culte soit garantie par la constitution, le pouvoir de l’époque avait décidé que, qui que nous soyons, le porc ce n’est pas bon pour nous.
Par Mus