La tradition veut que le monde de la femme Kabyle soit le domaine domestique (Cuisine, taches ménagère, eau …), la récolte et l’élevage de bétail et la fonction maternelle. Cette dernière est très importante pour la femme Kabyle car autrefois en Kabylie la qualité d’une femme se chiffrait en nombres d’enfants, surtout de garçon et à la manière dont elle élevait ses enfants.L’idéal féminin dépendait donc en grande partie de la fécondité.
Dans la littérature Kabyle, on employait souvent des fruits et des animaux pour venter la beauté d’une femme. Ainsi, l’olive était associée à l’œil, la serre de l’aigle au nez, les pommes aux seins, la perdrix à la démarche…
Le mariage Kabyle possède ses propres traditions, différents des mariages d’autres régions d’Afrique du nord.
En tant de guerre, les femmes Kabyles contribuent de la même manière que les hommes. Elle a d’ailleurs beaucoup contribué pendant la guerre de libération (1954-1962). Elle est omniprésente dans l’histoire de la Kabylie et de l’Algérie en général à travers des personnages féminins tels que Lala Fatma N’soumer ou encore La Kahina.
Dans la culture Kabyle, l’ogresse représente l’antifemme, un personnage sauvage, sans foi ni loi, qui n’a pas d’homme pour la contrôler et qui dévore ses enfants. Une vraie sorcière manipulatrice et sans scrupules.
La femme Kabyle est connue pour son fort caractère et sa non soumission, pareillement à l’homme Kabyle d’ailleurs. Aujourd’hui encore les femmes Kabyles luttent sans relâche contre le code de la famille Algérien qui est majoritairement inspiré de la Charia. On peut citer à titre d’exemple l’association Tharwa n’Fatma n’Soumer ou encore Tighri n tmettut (Cris de femmes).